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Le stress post traumatique ( SSPT) provoqué par le confinement

(premiere publication le 18 avril 2020 sur le site www.laurianecampoy.com)



C’est un sujet qui commence à préoccuper nombre de spécialistes de la santé mentale.


Muriel Saloma, interviewée pour le Figaro le 9 avril 2020, nous donne sa définition du syndrome de stress post traumatique. Elle nous précise que c’est un ensemble de réactions qui peuvent se développer apres avoir vécu ou avoir été témoin d’une situation « traumatique » comme un événement pouvant provoquer la mort ou de graves blessures.


Plusieurs études sont venues jusqu’à nous après les épidémies d’Ebola, H1N1, et du SRAS. Bien évidemment, l’épidémie de Covid 19 en a également fait l’objet. Ces études sont synthétisées dans la revue « the Lancet » le 14 mars 2020 grâce au travail de la psychologue Catherine Tourette-Turgis, directrice du master en éducation thérapeutique à Sorbonne-Université. Elle s’est notamment attardée sur les conséquences psychologiques du confinement. Toutes ont mis en évidence une augmentation des angoisses et de l’anxiété après 10 jours de confinement avec une apparition possible de syndrome de stress post traumatique après 30 jours.


Le confinement n’est évidemment pas vécu de la même façon par tous. Quand certains vont aimer et mettre à profit de façon positive ce temps qui leur ai donné, d’autres vont vivre plus violemment et de façon plus contraignante cette situation forcée. Le niveau d’exposition au virus entre en ligne de compte également ainsi que le niveau de sollicitation durant cette période (télétravail, école à la maison, entretien de la maison, …).


Si le niveau de stress dépend de la personnalité, il dépend aussi de l’environnement dans lequel on se trouve, peu importe le niveau socio-culturel ou socio-économique. Les femmes et le personnel soignant (masculin et féminin) en particulier sont les plus à risque. En effet, les premières prennent soin, au sens large, des proches ( visite aux parents, travaux domestiques, vie de mére…) mais également parce qu’elles sont plus exposées aux violences conjugales selon Catherine Tourette-Turgis. Les soignants, quant à eux, accumulent une dose de stress exceptionnelle pendant cette période d’épidémie néfaste à leurs patients bien sûr, mais également à leurs proches et à leur famille.

La période de post confinement génère aussi sa dose de stress. Il est dû en grande partie à la situation économique du pays, des entreprises et des foyers mais également à l’appréhension de ce que l’avenir nous réserve, aux changements de valeurs et de priorités auxquels chacun devra faire face.


Le cœur de métier du réflexologue est justement la gestion du stress. Si seul, la réflexologie ne peut venir à bout des formes les plus graves de SSPT, elle peut en revanche venir en aide au plus grand nombre dans la période de post confinement. En effet, cette technique s’adapte à chacun et peu aider à apaiser celui qui requiert une séance de soin réflexologique. En adaptant le rendez-vous à l’histoire de l’usager, en prenant le temps de comprendre comment a été vécu le confinement, le réflexologue pourra travailler sur les émotions qui débordent pour que le corps et l’esprit retrouvent un état plus serein et plus apaisé.

Le soin réflexologique permettra une meilleure assimilation d’un suivi psychologique régulier du SSPT pour les formes les plus sévères.


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